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Vacances scolaires, le défi !

Nos gamins n’ont que ça à la bouche, ne pensent, ne rêvent qu’à ces fameuses vacances scolaires qu’on nous a collées toutes les 6 semaines juste pour nous … faire plaisir.

Cela est bien sûr très important et pour cause : vu le rythme imposé, les emplois du temps école/collège/lycée parfois si bien pensés, nos gamins ont besoin de décompresser !

En revanche, notre récupération à nous n’a visiblement jamais été… envisagée ! pour une famille classique c’est souvent un casse-tête, alors pour une monoparentale, c’est un défi : trouver des solutions de garde pas moins de 5 fois dans l’année (soit environ tous les 2 mois !) s’apparente à une opération militaire. S’ensuivent nombre de coups de fil et dans tous les sens pour “caser les gosses” !

Maman solo ayant rarement la possibilité de poser 4 mois de congés en continuant de faire bouillir la marmite va … s’arracher les ch…. pardon, s’organiser. Comme toujours.

Heureusement, la situation idéale existe

Si la relation est à minima cordiale avec le père, apaisée voire rétablie, c’est l’idéal. Il anticipe, réserve les titres de transport s’il y a besoin, organise l’emploi du temps de son côté, bref, il est pleinement dans son rôle. Repères rassurants pour tous, les décisions et les actes sont fluides et menés avec régularité, on est bien !

On peut même saluer ce papa ayant saisi les enjeux liés à ces périodes de vacances. Sa priorité est de maintenir les liens intacts, bravo.

Un break d’une semaine ou quinze jours pour nous est bienvenu. Le temps de souffler ! même si une pointe de mélancolie s’immisce dès le 3ème jour d’absence des lutins ! mais comment fait leur père quand il ne les a pas ? suis-je capable à ce point de me mettre à sa place ? mais oui !

En tous cas je suis rassurée, mon loulou est bien avec son père, ses grands-parents paternels, les amis, les tontons-taties et cousins-cousines. Je n’ai pas beaucoup de nouvelles mais ça, c’est la vie !

La pire aussi …

La manœuvre peut s’avérer plus “rock’n’roll” si l’un des deux parents, à côté de la plaque, ne mesure pas les dommages collatéraux sur l’enfant.

Quand le père n’est pas fiable : il s’était engagé mais il ne peut plus accueillir sa fille car cette fois, il se fait opérer. De quoi ? c’est confus, ça concerne le ventre (?) pour combien de temps ? précisément aux dates de la zone B. C’est ballot.

Restent donc quelques semaines ou jours pour réagir dans le meilleur des cas. Et l’on exclue d’emblée centres aérés et colonies. Non, je ne déborderai pas sur les délais variables (et discutables) à respecter pour réserver une place dans certaines villes, à des horaires très pratiques, cela va de soi !

Dans le pire des cas, c’est en urgence, donc en stress qu’il faut gérer. “Papa n’est pas venu te chercher comme prévu ma chérie et il n’est pas joignable je vais réessayer…”

1/ contenir son désarroi et sa colère,

2/ prendre en compte la tristesse de la petite

3/ trouver les mots justes

4/ sortir immédiatement radar, jumelles et carte des opérations militaires pour élaborer une stratégie acceptable.

L’entourage, amis ou grands parents très souvent, répondent positivement à cet appel au secours : mes sauveurs, mes alliés !

Élargir le champ de vision

De manière pratique et dans le but de ne plus vivre ces situations anxiogènes, il est possible de mieux se positionner. De modifier le schéma installé dont l’autre profite tant que je lui laisse la place pour le faire ! à moi de savoir poser des limites pour stopper ce comportement puéril. Je n’ai pas à me sentir résignée et laisser ma louloute au milieu de ce gâchis !

D’ailleurs coaching ou suivi perso aident à atteindre ce type d’objectif ! on en parle ailleurs ?